Vahé Boyadjian : « La portée du fonds Aliénor dépasse largement notre territoire »

De gauche à droite : Vahé Boyadjian, président du Rotary club de Poitiers, Stéphan Maret, trésorier du fonds Aliénor, le Dr Riccardo Gauzolino, chirurgien viscéral et pianiste, et le Dr Gellen Barnabas, cardiologue et violoncelliste.
De gauche à droite : Vahé Boyadjian, président du Rotary club de Poitiers, Stéphan Maret, trésorier du fonds Aliénor, le Dr Riccardo Gauzolino, chirurgien viscéral et pianiste, et le Dr Gellen Barnabas, cardiologue et violoncelliste.

Le mardi 4 avril, Vahé Boyadjian, président du Rotary club de Poitiers a remis un don de 3 000 euros au fonds de dotation Aliénor. L’association avait organisé, le 18 février dernier, à l’auditorium Saint-Germain de Poitiers, un concert de piano et de violoncelle interprété par les docteurs Riccardo Gauzolino, chirurgien viscéral au CHU de Poitiers, et Barnabas Gellen, cardiologue à la Polyclinique de Poitiers. Vahé Boyadjian revient sur l’engagement du Rotary club de Poitiers pour le fonds Aliénor.

Pourquoi le Rotary club de Poitiers soutient-il le fonds Aliénor ?

Quand j’ai découvert le fonds Aliénor, j’en ai fait part aux membres du Rotary club de Poitiers et nous avons décidé de le soutenir. Nous essayons d’accompagner des actions locales, palpables, durables pour donner du sens à notre engament et le fonds Aliénor correspond à ces critères. C’est une action qui fait rayonner notre territoire. Elle se passe au plus près de chez nous, est portée par des acteurs locaux et ses effets  dépassent  largement ses frontières. La recherche médicale est menée par des médecins poitevins, mais les résultats de leur recherche sont à destination de l’humanité toute entière. De plus, nous partageons ses valeurs.

Vous avez donc décidé d’organiser un concert au profit du fonds Aliénor.

Depuis plusieurs années, nous organisons un concert au profit d’une association en collaboration avec le Dr Riccardo Gauzolino, pianiste et chirurgien viscéral au CHU de Poitiers. Cette année, sous son impulsion et celle de son collègue violoncelliste et cardiologue, nous avons décidé de reverser le bénéfice du concert au fonds Aliénor. C’était une action avec peu de moyens financiers mais énormément d’engagement personnel de la part des artistes, des membres du Rotary et du fonds Aliénor, mais aussi de Grand Poitiers qui nous a fourni la salle gratuitement. Les 3 000 euros que nous avons reversés correspondent à l’intégralité de la billetterie, aux bénéfices du bar et aux dons récoltés ce soir-là. C’est une action citoyenne qui a permis de réunir, d’une part, un engagement des membres du Rotary et, d’autre part, le fonds Aliénor, qui est l’émanation de ce qui se fait de plus beau dans le service public. Tous les membres du club ont envie de rendre ce rendez-vous au profit du fonds Aliénor pérenne.

Y a-t-il un projet qui vous touche plus que les autres ?

Tous les projets portés par le fonds Aliénor sont intéressants, ils ont tous un sens et une utilité. Le Rotary club de Poitiers soutient tous les projets car il soutient le fonds Aliénor dans son ensemble. Nous faisons confiance aux administrateurs du fonds Aliénor pour avoir fait le bon choix concernant ces projets.

Vous avez visité le CHU en octobre dernier, comment cela s’est-il passé ?

C’est une belle ouverture vers le citoyen que de montrer l’envers du décor de cette entreprise atypique, notamment l’organisation impressionnante, la logistique et la vie du CHU. Le fait de voir l’hôpital sous un autre jour rassure. On voit que tout est pensé et structuré. C’est aussi intéressant de savoir ce que deviennent nos cotisations sociales.