Bonjour !
Le fonds Aliénor que je défends depuis sa création, avec force et passion est, je dois bien le reconnaître après bientôt 10 ans d’existence, un puits sans fond ce qui peut paraître gênant pour un fonds qui n’en possède pas !
Mon engouement pour la mythologie grecque me rappelle l’histoire des Danaïdes. Elles sont cinquante, elles sont les 50 filles du roi Danaos et comme vous le savez tout le monde se lève pour Danaos !!!
Le roi décide de marier ses 50 filles avec les 50 fils de son frère Egyptos, l’accord est conclu, mais c’est un piège. Car le soir de ces noces Danaos offre discrètement une dague à chacune de ses filles pour qu’elles tuent leurs époux pendant leur sommeil. Toutes réalisent ce projet funeste sauf l’aînée de ses filles Hypermnestre qui a épargné son mari Lyncée car il l’avait respectée !
Bien des années plus tard, Lyncée vengera ses frères en assassinant Danaos et toutes ses filles. Envoyées aux enfers elles sont punies pour les meurtres qu’elles ont commis, leur châtiment consiste à essayer de remplir éternellement d’eau un tonneau percé, c’est le fameux tonneau des Danaïdes que l’on dit sans fond, donc impossible à remplir !
Avec le fonds Aliénor pas de rapport avec une série de meurtres ou d’assassinats sordides, mais au contraire du cœur, du grand cœur qui se déverse dans cette magnifique cagnotte qui n’attend que vos dons.
Finalement il n’y a aucun rapport entre ces évènements car je peux vous affirmer qu’à l’origine on l’a bien vu le fond du fonds Aliénor mais grâce à vous toutes et tous il n’est pas resté vide longtemps. Chacune et chacun y verse son obole suivant ses moyens, ses envies, ses possibilités et toutes sont les bienvenues. Si le tonneau des danaïdes reste à jamais vide, le fonds Aliénor lui se remplit grâce aux efforts combinés des patients, malades, aidants, familles, généreux qui aident ainsi médecins et chercheurs du CHU à faire progresser la médecine distribuée au plus grand nombre.
Cette histoire du fonds Aliénor devrait figurer dans la grande mythologie de l’Humanité.
Merci pour vos dons, Heureux les Généreux !!!
Frédérick Gersal