Être de bonne humeur

Oui, c’est un véritable cri du cœur que j’ai envie de pousser : Etre de bonne humeur ! C’est primordial.

Malgré les soucis et les problèmes du moment, malgré cette ambiance lourde, bien souvent pesante, il faut être et rester de bonne humeur !

Je parle bien de LA bonne humeur, la seule, la vraie, celle qui nous enchante, qui peut se transmettre, se propager, se diffuser…

 

Et pourtant, il y a bien longtemps, dans la Médecine de l’Antiquité, celle exercée et racontée par les célèbres médecins Grecs Hippocrate puis Gallien, on nous parle DES Humeurs et de la théorie DES Humeurs.

Ils évoquent ces « liquides » vitaux qui existent dans nos corps humains. Ces Humeurs sont au nombre de quatre : le Sang, le Flegme, la Bile et l’Atrabile. Chacun de ces fluide nous donne une bonne santé, une façon d’être et nous offre des mots qui nous définissent.

 

Le Sang fait de nous des Sanguins avec de forts tempéraments. Le Flegme nous fait devenir des Flegmatiques au comportement calme, impassible, imperturbable, ayant du sang froid. La Bile nous transforme en Bileux ou en Bilieux qui se font de la Bile, qui se mue en colère. Et enfin l’Atrabile, cette Bile noire qui nous métamorphose en personne Atrabilaire poussée à la tristesse, à l’irritabilité et à la mauvaise Humeur.

 

Pour ces médecins ces quatre Humeurs doivent conserver un parfait équilibre à l’intérieur de notre corps. Tout déséquilibre menace la Santé des patients avec le risque de « Sautes d’Humeur ».

Pour permettre de retrouver cette bonne balance nécessaire on réalise des Saignées, des Purges et des Lavements. Grâce à ces différentes interventions, exit la Mauvaise Humeur, la Méchante Humeur, retour à la stabilité et à l’harmonie. Retour à la Belle Humeur celle que nous partageons avec « l’Humoriste », qui désignait au 18ème siècle le médecin prônant cette Théorie des Humeurs, et qui aujourd’hui définit celui ou celle qui nous fait rire, qui nous met en joie et donc de Bonne Humeur…

 

Voilà pourquoi l’Humour et la Bonne Humeur sont toujours des valeurs sûres, surtout à l’Hôpital.

 

Frédérick GERSAL